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Auteur/autrice : asorigue

Monsieur et Madame Maréchal à l'Eglise Pouzin Malègue de Nantes lors du culte marquant les soixante ans de ministère du pasteur Maréchal.

Soixantième anniversaire du ministère du pasteur Maréchal


Le 22 juin 2025, l’Église évangélique de pentecôte 14 rue Docteur Yvonne Pouzin Malègue à Nantes a fêté les soixante ans de ministère du pasteur Michel Maréchal.


Un anniversaire de soixante ans de service du pasteur Maréchal auprès du Seigneur


Cet hommage a été préparé avec la plus grande discrétion et le secret avait été gardé jusqu’au dernier moment. Le pasteur a cru un instant ne pas avoir organisé comme il se doit la réunion lorsqu’il a vu arriver le pasteur Maxime Dehays, étaient en outre présents les pasteurs Nicolle, Mette, Poitchili, Monsieur Besson et toutes les sœurs et frères en Christ de l’Église. Tout le culte a été organisé autour de cet anniversaire afin de rendre hommage au pasteur Maréchal et à son épouse. Leur fille Myriam a présenté avec émotion le couple pastoral formé par ses parents. Elle a souligné le rôle majeur et la présence décisive de Madame Maréchal dans le cadre de ce ministère, elle a ensuite en quelques mots su décrire le ministère du pasteur Maréchal : « Homme de Dieu, édificateur, implanteur, évangéliste par la prédication du salut, pour les guérisons et les délivrances des puissances occultes. »


Les étapes du ministère du pasteur Maréchal


Ce ministère a débuté précisément le 17 juin 1965 à Verneuil-Sur-Avre en Normandie. Durant une réunion de prière, il a été demandé pour la première fois à celui qui n’était pas encore pasteur de prêcher auprès des frères et sœurs présents. Cette date a marqué le début de l’engagement du serviteur envers Dieu. Dès lors, il rentre complètement dans le service. Cet engagement s’est accentué à Nogent-Le-Rotrou, une implantation d’église ayant eu lieu en 1966 dans cette ville d’Eure et Loire. Cela marque le départ d’un grand parcours avec Dieu, en 1969, il part avec son épouse et leur fils aîné âgé de deux ans au Tchad au cœur de la brousse. À son retour en 1970, il sert le Seigneur à Vimoutiers dans l’Orne en région Normandie. À partir de 1975, il le sert à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique puis en 1976 il débute son service à Nantes. En 1983, l’Église s’installe à l’adresse actuelle, 14 rue du Docteur Yvonne Pouzin Malègue. Il œuvrera ensuite pour l’ouverture de l’Église de Rezé, celle d’Ancenis puis celle de La Montagne, toutes les trois établies en Loire-Atlantique.


Les voyages missionnaires du pasteur Maréchal



Le ministère du pasteur Maréchal a été aussi marqué par de nombreux voyages missionnaires, ces déplacements l’ont conduit principalement en Afrique. Il s’est ainsi rendu au Congo, au Burkina Faso, au Gabon, au Tchad, en Côte d’Ivoire, à Madagascar, au Mali, au Zaïre, en République Centre Africaine, au Sénégal, et en Guinée Conakry. Il s’est par ailleurs aussi rendu en mission en Nouvelle-Calédonie, en Israël, à Mayotte, en Arménie, au Viet Nam et au Cambodge. La parole de Dieu a été annoncée dans ces différents pays a donné lieu à une multitude de délivrances, de prodiges et de guérisons ; toutes ces missions ont établi la place de référent dans le milieu des assemblées de Dieu au niveau national et international du pasteur Maréchal.


Prédication du pasteur Freyd évoquant l’engagement du pasteur Maréchal


Il est très entouré durant ce grand ministère, l’un de ses nombreux stagiaires, pressenti pour l’épauler durant seulement un mois et restera finalement douze ans à ses côtés. Il s’agit du pasteur Michel Freyd, c’est lui qui prêche durant ce culte très particulier. À travers sa prédication, il rend délicatement hommage à l’engagement du couple pastoral. Il souligne à travers le personnage Caleb, cité dans le Livre de Josué, la persévérance et la fidélité malgré le temps passant. La promesse divine reçue par Caleb l’a motivé durant toute sa vie, gardant son esprit alerte et tourné vers les engagements divins. Le pasteur Freyd a exposé un lien entre la longévité et l’intimité divine. Caleb est un personnage incarnant l’esprit d’attente, croyant dans les promesses de Dieu et encourageant à garder celles-ci fermement.

C’était un moment de reconnaissance que l’Église évangélique pentecôtiste avait à cœur de partager avec le couple pastoral. Monsieur et Madame Maréchal ont fait part de leur gratitude et de leur émotion pour ce culte organisé autour d’eux. Le culte a été conclu par un moment de partage durant lequel Monsieur Besson a remis au couple des présents offerts par les sœurs et les frères en Christ de l’Église. Beaucoup avaient encore en mémoire certains mots du discours d’introduction de Myriam : « Avant tout homme de prière et de foi, tu te tiens devant Dieu jour et nuit, tu pries, tu jeûnes, tu intercèdes, ton intimité avec Dieu est incommensurable. »

À Dieu soit la gloire en Jésus Christ de ce que l’Esprit Saint a conduit cet homme de Dieu et entouré des églises.

Comment marcher dans une nouvelle révélation



Face aux craintes et aux interrogations, bien des personnes se sentent préoccupées au sujet de leur avenir. Tous ceux qui connaissent le Seigneur peuvent appréhender ces questions d’une manière plus apaisée. La Bible a très clairement expliqué au croyant qu’il peut s’en remettre au Seigneur. Jésus a ouvert le ciel pour chacune de nos vies. Le chrétien peut avancer en toute confiance dans sa marche guidée par cette nouvelle révélation.

L‘amour du père nous a été révélé


L’homme connaît ce que Dieu lui apport
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Jésus a ouvert le ciel pour chacune de nos vies. Cet enseignement est donné dans l’Évangile . « En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » (1 Jean 51).

Dieu veille sur ses enfants et il leur transmet des enseignements. La Bible, dans un autre passage, explique que des savoirs sont dispensés aux enfants de Dieu : « Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu, les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité. » ( Deutéronome 29/29)

L’homme connaît ce que Dieu lui révèle, il peut dès lors prendre appui sur ces préceptes et aborder sa vie à partir de ce qui lui a été communiqué. Ces textes ne sont pas à mettre à part, ils doivent au contraire être mis en pratique. Il est très important de transposer cette lumière dans la vie quotidienne.

Cette lumière divine vient habiter notre cœur

La révélation est nécessaire et indispensable au plus profond de notre être. Elle nous est apportée par le Seigneur Jésus Christ. Le chrétien doit se garder de penser qu’il est lui-même détenteur de cette lumière, elle n’est pas en lui initialement. En effet, celle-ci vient de l’extérieur. Jésus-Christ est la lumière du monde. Le chrétien se doit d’amener cette lumière à venir habiter dans son cœur. Cet état de fait se révèle dans la vie du croyant, il évolue ainsi avec confiance. Cette dernière est en outre confortée par la richesse du message de la Bible encourageant le croyant à s’appuyer sur le Seigneur : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur. » (Matthieu11/28)

Cette révélation doit être au centre de la vie du chrétien.




La marche chrétienne à la lumière de cette révélation


Une rencontre personnelle du chrétien avec le Seigneu
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Les pasteurs encouragent les chrétiens à avoir une vie spirituelle riche tournée le plus possible vers la prière. Cela permet ainsi à la foi de s’installer progressivement dans nos vies. Marcher dans la vie chrétienne avec le ciel ouvert est une expérience extraordinaire. Le chrétien expérimente en l’occurrence une grâce, car c’est Dieu qui prend la décision de se révéler dans nos cœurs. Il se montre généreux et manifeste sa présence dans la vie de beaucoup de chrétiens. Ces derniers sont extrêmement nombreux à le faire savoir lors de louanges au Seigneur exprimées durant les cultes. Il s’agit d’expériences vécues, elles correspondent à ce qui est évoqué dans la Bible. Dans le Livre des Lamentations de Jérémie, un passage est très éloquent à ce sujet : « L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l’âme qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel. » ( Lamentations de Jérémie 3/25)
On le voit, le Seigneur est présent dans la vie du chrétien, ce dernier le suit dans sa marche spirituelle.



Se laisser guider par le Seigneur

La marche spirituelle dans la révélation apportée implique une écoute. Celle-ci se produit dans la prière, mais également dans la lecture de la parole de Dieu. Pour le rencontrer et marcher pleinement dans une nouvelle révélation, nous le voyons, il est essentiel de quitter nos habitudes et nos chemins traditionnels. Il ne faut rien garder de ce qui pourrait arrêter notre marche. Se laisser guider est l’une des choses que Dieu attend des croyants. Les textes de l’Écriture sont nombreux à ce sujet, notamment le Livre des Proverbes : « Celui qui méprise la parole se perd, mais celui qui craint le précepte est récompensé. » (Proverbe 13/13)

Le cheminement avec Dieu est un engagement fort, il s’accompagne de devoirs importants, notamment de s’écarter du péché, celui-ci peut prendre des formes multiples. La Bible exhorte à faire face à cette adversité avec courage. L’Épître aux Éphésiens contient un encouragement très précis sur cette question  : « Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de tenir ferme contre les ruses du diable. » (Ephésiens 6/10-11)

Nous pouvons évoluer avec confiance, car Dieu nous connaît dans son ciel de gloire. Il nous aide à trouver notre direction et à poursuivre notre marche.

La prière, trois caractéristiques principales



La prière occupe une place essentielle dans la vie du chrétien, elle constitue un pilier de la foi. L’acte de prière vise à établir une communication avec Dieu. Cette relation constitue une grande part de la richesse de la vie chrétienne. Il s’agit bien plus que d’une pratique, elle permet d’asseoir la vie spirituelle au contact du Seigneur Jésus-Christ. Il est possible de voir trois caractéristiques principales pour témoigner de la force de la prière.




Les différentes façons de s’adresser à Dieu

La prière

Elle est pratiquée depuis des siècles, elle constitue un recours précieux pour le chrétien. Elle consiste en des demandes adressées à Dieu. Lors de la prière, les chrétiens lui confient leurs souhaits, leurs besoins, leurs peines et leurs difficultés. La parole de Dieu conforte le chrétien dans cette démarche. « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec actions de grâces. » (Philippiens 4/6)

Il est ainsi possible de s’appuyer sur le Seigneur Jésus-Christ, quelles que soient les circonstances. Le cours des événements peut varier, mais Dieu est toujours à l’écoute de ceux qui font appel à lui. Il est possible de s’adresser à lui de différentes façons.

La louange et l’adoration

Dans le cadre de la louange, le chrétien témoigne sa reconnaissance à Dieu. Il fait part de ce que le Seigneur lui a apporté, des exaucements qui lui ont été accordés. Les chrétiens partagent des moments de louange, notamment lors des cultes. Ils font connaître à cette occasion une guérison, une bonne nouvelle dans leur foyer ou une réponse apportée à une demande formulée.

C’est une expression de profonde gratitude, elle se manifeste aussi à travers le chant, les églises ont souvent un groupe de louange. Les chants l’illustrent par des textes très forts. L’un d’entre eux intitulé : Je loue ton nom Éternel comporte notamment ces paroles : « Seigneur, je célèbre ta bonté. Quelle joie tu vis en moi ! Quelle joie, tu vins pour nous sauver. »

Par ailleurs, les croyants font part au créateur de leur adoration. Celle-ci est plus tournée vers la révérence et la soumission à Dieu. Lors de l’adoration, le chrétien veut se réjouir, toute son attention est dirigée vers la personne de Dieu. « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée. » (Matthieu 22/37)

Toute cette vie spirituelle apporte des bienfaits.




Les bienfaits de la prière

La prière délivre

La parole de Dieu expose cet exaucement. « La nuit qui précéda le jour où Hérode allait comparaître, Pierre, lié de deux chaînes, dormait entre deux soldats ; et des sentinelles devant la porte gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L’ange réveilla Pierre, en le frappant de côté, et en disant : Lève-toi promptement ! Les chaînes tombèrent de ses mains. » (Actes 12/6-7). Pierre a été délivré de ces entraves tout comme de nombreux chrétiens l’ont été de différentes chaînes grâce à la prière. Ils partagent une multitude de témoignages à ce sujet. Il peut s’agir de la délivrance de relations nocives, d’additions ou encore de craintes. Ces exaucements sont obtenus par le Seigneur Jésus-Christ qui par ses meurtrissures à la croix guérit les chrétiens se confiant en lui.

La prière neutralise les ennemis

« Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis. » (2 Samuel 22/4)

De la même façon que l’Éternel a protégé David de ses ennemis, des chrétiens expérimentent le soutien de Dieu à travers la prière. Il entoure et garde ceux qui se placent sous sa protection. Une multitude de témoignages illustrant cette réalité existent. Un pasteur lors d’un culte avait relaté un fait divers, dans un secteur isolé, en pleine nuit une passante avait été agressée. Une seconde femme était passée au même endroit à proximité de l’agresseur peu après, mais celui-ci l’avait épargnée. Le coupable ayant été appréhendé par la suite avait été questionné à ce sujet, il avait fait savoir qu’il ne pouvait rien faire contre cette personne, car il l’avait vue escortée de deux grands hommes. Or elle était seule, mais Dieu avait manifesté sa protection sur cette femme qui s’était confiée à lui à travers la prière.

La prière agit

« Recommande ton sort à l’Éternel,

mets en lui ta confiance et il agira. » (Psaume 37/5)

Le chrétien s’appuie sur la parole de Dieu, les exaucements peuvent tarder, mais le croyant maintient sa confiance et sa foi en l’Éternel. Il cultive cette communication avec le Dieu vivant. Il expérimente ensuite en maintes occasions l’action du Seigneur se manifestant par le biais de situations qui se débloquent, de portes qui s’ouvrent. Au-delà de toutes ces riches expériences, la prière comporte d’autres enseignements.






Les finalités de la prière

Une recherche d’intimité avec Dieu à travers la prière

Le chrétien doit se montrer vigilant lors de la prière. Il lui faut veiller à ne pas tomber dans une forme de routine. Celle-ci l’empêcherait alors d’avoir une rencontre profonde avec Dieu. La Bible donne à ce sujet des indications précises. « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6/6). La prière doit tendre vers une proximité toujours plus grande avec Jésus-Christ et le Saint-Esprit.

Une prière constante

La prière ne doit pas être superficielle et encore moins occasionnelle. Qu’elle s’exprime lors de réunions de prière, dans le foyer en famille ou dans l’intimité, l’une de ses priorités est de tendre vers une très grande continuité. Elle n’a pas seulement vocation à être régulière, elle doit en plus aspirer à une relation permanente avec le Seigneur. « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. » (Ephésiens 6/18). Il s’agit d’être fort face à l’opposition du diable. Son objectif est de détourner de la prière, il n’est jamais aussi inquiet que lorsque le chrétien se plonge dans sa vie de prière.




La prière est véritablement une puissance. Elle est en outre une priorité pour chaque chrétien, elle n’a pas vocation à être intégrée à son quotidien, elle plutôt son quotidien. Grâce à elle il voit Dieu agir dans sa vie. Il est essentiel, pour lui, de se tenir aux pieds du Seigneur Jésus-Christ.

Le chrétien écarte la crainte du lendemain




L’actualité comporte bon nombre de sujets préoccupants pouvant accabler le non-croyant. Il est inutile d’en dresser une liste, en revanche il faut souligner que le chrétien sait écarter cette crainte du lendemain. Les textes de la Bible présentant un soutien sont fort nombreux. Cela dit, plusieurs éléments expliquent pour quelle raison le chrétien n’a pas à être atteint par cette inquiétude.

Dieu connaît les préoccupations des chrétiens

C’est un pléonasme de l’affirmer, les interrogations au sujet de l’avenir existent depuis toujours. Les disciples de Jésus, eux-mêmes n’y ont pas échappé. Dans un passage de la Bible, Jésus est amené à les rassurer : « Jésus dit ensuite à ses disciples : c’est pourquoi je vous le dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » Luc 12 versets 22 à 23.

Ces questionnements peuvent être naturels chez ceux qui ne connaissent pas le Père éternel et qui ignorent la parole de Dieu. Jésus le précise, la crainte n’est porteuse d’aucun secours, elle n’a pas lieu d’être. « Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Matthieu 6 verset 27. Jésus recommande précisément d’écarter toute forme d’angoisse au sujet de l’avenir : «  Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même » Matthieu 6 verset 34. L’inutilité de ces incertitudes est confirmée par le vécu du chrétien.



Dieu pourvoit aux besoins du chrétien

La Bible regorge d’exemples illustrant cet état de fait. C’est énoncé entre autres, dans l’Épître de Paul aux Philippiens au chapitre 4, verset 19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ ».

Un personnage de l’Écriture a particulièrement expérimenté cette action de Dieu. Il s’agit d’Elie, se trouvant à un moment complètement démuni. « Il alla dans le désert où après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. » 1 Roi 19 versets 4 à 6. Énormément de témoignages illustrent cette réalité, l’un d’eux parmi une multitude concerne un couple qui n’ayant pas de repas dressa pourtant la table le soir et pria. Peu après une voisine sonna et apporta de la nourriture, car elle avait eu à cœur d’effectuer ce don.

Dieu dispose de toutes les ressources pour répondre aux besoins de ses enfants. Cette réalité est attachée à la divine providence, elle ne peut donc que conforter celui qui place sa confiance auprès de l’Éternel.



Le chrétien place sa foi en Dieu pour écarter la peur du lendemain

Cette préoccupation, si elle perdure, illustre un certain manque de foi. La finalité n’est pas d’être inconséquent et de ne prêter aucune attention à la gestion de ses finances. Dieu attend plutôt du chrétien une attitude confiante face à l’avenir. Sa parole relativise avec autorité les questionnements au sujet de l’avenir. « Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ? » Luc 12 versets 27 à 29.

Dès lors qu’il s’appuie sur l’amour de Dieu, le croyant sait faire face à l’avenir avec sérénité et confiance. Cette recherche de la communication avec Dieu est certainement l’appui le plus précieux du croyant.




Le chrétien recherche la face de Dieu

Cette relation personnelle avec le Père éternel est essentielle. C’est en s’appuyant sur lui en permanence que le chrétien parvient le mieux à écarter cette crainte du lendemain. La survenance d’un sentiment de peur au sujet de l’avenir est souvent le symptôme d’une relation moindre avec Dieu. Les préoccupations, certes, existent, mais elles sont abordées avec une sérénité supérieure en gardant un attachement confiant envers Dieu. C’est pour cette raison que le chrétien se tourne vers Dieu et son royaume. S’en remettre à l’Éternel au sujet des différents choix est une façon régulière d’agir pour le chrétien. Ce dernier s’efforce le plus possible de connaître ce que Dieu attend de lui.

Les préoccupations terrestres sont de très loin surpassées par les promesses et le royaume de Dieu. En outre la parole de Dieu constitue un solide appui pour apporter confiance et soutien. Le chrétien lit et relit avec ferveur des passages de la Bible comme le verset premier du Psaume 23 : « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien. »

Les apparences dans la vie chrétienne

Les apparences dans la vie chrétienne sont le plus souvent révélatrices, mais elles peuvent aussi se montrer fort trompeuses. Il est possible de le constater dans la vie de tous les jours, mais également dans les Écritures. Le Seigneur souhaite de la part du chrétien une foi profonde qui dépasse les apparences.

Les apparences de la foi
Un vernis de la foi

Les récits bibliques contiennent beaucoup de passages dans lesquels des personnes proclament des principes chrétiens dans un but complètement intéressé. Judas Iscariot correspond à cette description. Son comportement illustre parfaitement ce trait de personnalité. « Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait dénoncer Jésus, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela non qu’il se mit en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. » (Jean 12/5-6)
Son attitude, sous couvert d’une grande bonté, dissimulait la cupidité. Ce passage s’apparente  à de nombreux comportements récents et actuels. Bon nombre de personnes se servent de principes nobles comme d’un paravent. D’autres conduites comparables existent, prenant appui sur des principes religieux.

Une argumentation opportuniste de la foi

Des arguments religieux sont parfois avancés pour justifier la foi. Ainsi, le chef de la synagogue pense faire preuve de spiritualité. « Le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » (Luc 13/14)
L’argument du chef religieux est totalement biaisé. Jésus dénonce ce comportement et toute l’hypocrisie qui y est liée. Le réel grief est beaucoup plus tourné contre Jésus que contre une violation d’un principe.
Un autre passage de la Bible : la parabole des ouvriers illustre une explication détournée de la foi. Les ouvriers de la première heure réclament au propriétaire de la vigne un salaire supérieur à ceux de la dernière heure. Ils s’estiment lésés. Ces employés expliquent qu’ayant passé plus de temps dans les champs, ils auraient dû être rétribués davantage, mais leur employeur leur répond qu’il dispose librement de son bien. L’argumentaire des ouvriers s’appuie là aussi sur une interprétation détournée de la foi. Ce n’est pas ce que souhaite le Seigneur.

La foi authentique du chrétien
La Bible définit la foi

Un verset très connu la présente. « Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11/1)
Le Seigneur attend du chrétien qu’il fasse preuve de foi dans sa vie. Il s’agit d’un des principaux critères de la marche dans la vie chrétienne. La Bible montre des personnes exemplaires ayant su s’appuyer sur une foi extraordinaire. L’un des plus grands exemples de la foi, sinon le plus grand est celui d’Abraham et Sara. Abraham reçut une promesse de la part de Dieu. Celui-ci lui fit savoir qu’il aurait une descendance nombreuse. Cette révélation était pour le moins surprenante, car Abraham était âgé de plus de cent ans lorsque Dieu lui réitéra cette promesse, en outre, sa femme Sara avait quatre-vingt-dix ans. Il crut en cette promesse et il fut exaucé. « Abraham eut confiance en l’Éternel qui le lui imputa à justice. » (Génèse 15/6)
David était également un modèle de foi, il dut faire face à Goliath. Il sut renverser ce géant en s’appuyant sur une foi indéfectible. Le Seigneur attend des croyants une mise en pratique de la foi dans leur vie.

La foi profonde dans la vie du chrétien

Contrairement aux exemples initiaux qui ont exposé des cas de foi détournée, le Seigneur souhaite que les chrétiens exercent une foi sincère et profonde dans leur vie. Une foi vivante doit accompagner le chrétien dans son parcours. Dieu désire que nous connaissions une croissance dans notre foi. Il est primordial de l’entretenir, principalement à travers la prière. La foi progresse, grandit chez celui qui la cultive. Elle constitue un soutien majeur dans les périodes de difficulté et d’épreuve. Les exemples de guérison sont fort nombreux dans la Bible. L’un des plus connus est celui de la femme atteinte d’une perte de sang. Elle a la conviction qu’elle sera guérie après avoir touché le vêtement de Jésus. Il le lui confirma : « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » (Matthieu 9/22)
De la même manière que la prière est une puissance, la foi est une richesse. Il faut savoir la cultiver et demander au Seigneur ce qu’il veut nous faire connaître. En outre, croire en la venue du royaume de Dieu est l’un des plus grands actes de foi.

L’Éternel ne s’y trompe pas dans nos sentiments, car il regarde dans les cœurs et non dans les apparences.

La patience de Dieu

Dieu montre sa patience en permanence, notre échelle du temps n’a rien à voir avec la sienne. Devant le Seigneur un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. 2 Pierre 3/8
La patience de Dieu s’étend depuis le début de l’humanité jusqu’à aujourd’hui.

La patience de Dieu envers l’humanité

Noé a été averti du déluge allant s’abattre sur les hommes.
Les hommes ont complètement cédé au péché et à la cruauté lors de cette période. Dieu a usé de sagesse en les mettant en garde à de nombreuses reprises, mais ses recommandations n’ont guère été écoutées. Il s’est alors tourné vers Noé pour lui demander de prendre des dispositions en raison de la colère divine qui allait s’abattre. 
La patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes c’est-à-dire huit furent sauvées à travers l’eau. 1 Pierre 3/20
La patience de Dieu s’est prolongée au jour de Noé, il a été confronté à l’incrédulité, mais Dieu lui a donné raison. Celui-ci a également fait preuve de patience avec le peuple d’Israël.

Dieu s’est montré patient avec son peuple

Il a exaucé la promesse qu’il lui avait faite au sujet de sa libération. Le peuple d’Israël a pu quitter l’Égypte qui le tenait dans la servitude. En dépit des miracles accomplis pour concrétiser cette libération, son peuple a failli en se montrant rebelle et désobéissant. Dieu a néanmoins été indulgent avec lui, Moïse ayant su intercéder pour les siens. Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur, comme tu l’as déclaré en disant : L’Éternel est lent à la colère et riche en bonté. Nombres 14/18
Dieu a secouru et entretenu son peuple dans le désert malgré son manque de reconnaissance.

La patience de Dieu à l’égard de ses serviteurs
La patience de Dieu avec Jonas malgré sa désobéissance

Jonas a reçu un appel très précis. Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi. Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Éternel. Jonas 1/2-3
Ce récit biblique est très connu, malgré son refus d’obéir à sa parole, Dieu va se montrer patient et persévérant envers Jonas. Sa fuite sera mise en échec et à la suite d’un second appel il obéira finalement afin d’amener au salut du peuple de Ninive. Jonas n’était pas parfait, mais Dieu a su agir à travers sa prédication. La semence dépend en définitive de la parole et de l’action de Dieu.

La patience envers les disciples de Jésus

Les apôtres ne se sont pas toujours conformés à ce que Jésus leur demandait. Ils ont failli à de nombreuses reprises. L’un de leurs écarts le plus frappants a eu lieu dans le jardin des oliviers. Jésus leur avait demandé de prier pour lui, or ils se sont endormis. Ils l’ont bien sûr à cette occasion considérablement déçu. Ils ont agi ainsi à plusieurs reprises.
Leur incrédulité lors de la résurrection de Jésus constitue également un écart important. Thomas a d’ailleurs exigé une preuve, Jésus s’est montré très patient envers lui. Avance aussi ta main, et mets-là dans mon côté, ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Jean 20/27
Jésus a maintenu constamment sa confiance envers ses disciples malgré toutes ces circonstances.

La patience de Dieu envers les croyants est l’un des plus grands exemples
de la patience de Dieu

L’exemple de la patience envers Pierre
Jésus savait que la fidélité de chacun qui le suivrait serait rudement mise à l’épreuve. Pierre qui était très proche de lui a illustré cette réalité. Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Luc 22/60-62
Jésus maintiendra sa confiance à Pierre qui sera par la suite l’un de ses plus grands disciples malgré cette défaillance.

La patience de Dieu envers chaque croyant

Chaque croyant, même le plus affermi dans la foi, peut commettre des erreurs dans sa relation avec Dieu. Lorsqu’un péché est commis, c’est culpabilisant, mais la parole de Dieu nous fait savoir que Jésus a pardonné nos péchés. Chaque jour qui passe est une manifestation de la patience de Dieu. Il est patient envers ses enfants et il est prêt à pardonner tout enfant qui lui présente un cœur repenti. 

Dans un monde d’incrédulité et d’ignorance, nous devons plus que jamais nous rapprocher de Dieu et être fermes dans nos convictions. Même si certains estiment que Dieu tarde, cette attente permet à certains d’être renouvelés et de se reprendre afin d’être sauvés.