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Le chrétien écarte la crainte du lendemain




L’actualité comporte bon nombre de sujets préoccupants pouvant accabler le non-croyant. Il est inutile d’en dresser une liste, en revanche il faut souligner que le chrétien sait écarter cette crainte du lendemain. Les textes de la Bible présentant un soutien sont fort nombreux. Cela dit, plusieurs éléments expliquent pour quelle raison le chrétien n’a pas à être atteint par cette inquiétude.

Dieu connaît les préoccupations des chrétiens

C’est un pléonasme de l’affirmer, les interrogations au sujet de l’avenir existent depuis toujours. Les disciples de Jésus, eux-mêmes n’y ont pas échappé. Dans un passage de la Bible, Jésus est amené à les rassurer : « Jésus dit ensuite à ses disciples : c’est pourquoi je vous le dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » Luc 12 versets 22 à 23.

Ces questionnements peuvent être naturels chez ceux qui ne connaissent pas le Père éternel et qui ignorent la parole de Dieu. Jésus le précise, la crainte n’est porteuse d’aucun secours, elle n’a pas lieu d’être. « Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Matthieu 6 verset 27. Jésus recommande précisément d’écarter toute forme d’angoisse au sujet de l’avenir : «  Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même » Matthieu 6 verset 34. L’inutilité de ces incertitudes est confirmée par le vécu du chrétien.



Dieu pourvoit aux besoins du chrétien

La Bible regorge d’exemples illustrant cet état de fait. C’est énoncé entre autres, dans l’Épître de Paul aux Philippiens au chapitre 4, verset 19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ ».

Un personnage de l’Écriture a particulièrement expérimenté cette action de Dieu. Il s’agit d’Elie, se trouvant à un moment complètement démuni. « Il alla dans le désert où après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. » 1 Roi 19 versets 4 à 6. Énormément de témoignages illustrent cette réalité, l’un d’eux parmi une multitude concerne un couple qui n’ayant pas de repas dressa pourtant la table le soir et pria. Peu après une voisine sonna et apporta de la nourriture, car elle avait eu à cœur d’effectuer ce don.

Dieu dispose de toutes les ressources pour répondre aux besoins de ses enfants. Cette réalité est attachée à la divine providence, elle ne peut donc que conforter celui qui place sa confiance auprès de l’Éternel.



Le chrétien place sa foi en Dieu pour écarter la peur du lendemain

Cette préoccupation, si elle perdure, illustre un certain manque de foi. La finalité n’est pas d’être inconséquent et de ne prêter aucune attention à la gestion de ses finances. Dieu attend plutôt du chrétien une attitude confiante face à l’avenir. Sa parole relativise avec autorité les questionnements au sujet de l’avenir. « Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ? » Luc 12 versets 27 à 29.

Dès lors qu’il s’appuie sur l’amour de Dieu, le croyant sait faire face à l’avenir avec sérénité et confiance. Cette recherche de la communication avec Dieu est certainement l’appui le plus précieux du croyant.




Le chrétien recherche la face de Dieu

Cette relation personnelle avec le Père éternel est essentielle. C’est en s’appuyant sur lui en permanence que le chrétien parvient le mieux à écarter cette crainte du lendemain. La survenance d’un sentiment de peur au sujet de l’avenir est souvent le symptôme d’une relation moindre avec Dieu. Les préoccupations, certes, existent, mais elles sont abordées avec une sérénité supérieure en gardant un attachement confiant envers Dieu. C’est pour cette raison que le chrétien se tourne vers Dieu et son royaume. S’en remettre à l’Éternel au sujet des différents choix est une façon régulière d’agir pour le chrétien. Ce dernier s’efforce le plus possible de connaître ce que Dieu attend de lui.

Les préoccupations terrestres sont de très loin surpassées par les promesses et le royaume de Dieu. En outre la parole de Dieu constitue un solide appui pour apporter confiance et soutien. Le chrétien lit et relit avec ferveur des passages de la Bible comme le verset premier du Psaume 23 : « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien. »

Les apparences dans la vie chrétienne

Les apparences dans la vie chrétienne sont le plus souvent révélatrices, mais elles peuvent aussi se montrer fort trompeuses. Il est possible de le constater dans la vie de tous les jours, mais également dans les Écritures. Le Seigneur souhaite de la part du chrétien une foi profonde qui dépasse les apparences.

Les apparences de la foi
Un vernis de la foi

Les récits bibliques contiennent beaucoup de passages dans lesquels des personnes proclament des principes chrétiens dans un but complètement intéressé. Judas Iscariot correspond à cette description. Son comportement illustre parfaitement ce trait de personnalité. « Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait dénoncer Jésus, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela non qu’il se mit en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. » (Jean 12/5-6)
Son attitude, sous couvert d’une grande bonté, dissimulait la cupidité. Ce passage s’apparente  à de nombreux comportements récents et actuels. Bon nombre de personnes se servent de principes nobles comme d’un paravent. D’autres conduites comparables existent, prenant appui sur des principes religieux.

Une argumentation opportuniste de la foi

Des arguments religieux sont parfois avancés pour justifier la foi. Ainsi, le chef de la synagogue pense faire preuve de spiritualité. « Le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » (Luc 13/14)
L’argument du chef religieux est totalement biaisé. Jésus dénonce ce comportement et toute l’hypocrisie qui y est liée. Le réel grief est beaucoup plus tourné contre Jésus que contre une violation d’un principe.
Un autre passage de la Bible : la parabole des ouvriers illustre une explication détournée de la foi. Les ouvriers de la première heure réclament au propriétaire de la vigne un salaire supérieur à ceux de la dernière heure. Ils s’estiment lésés. Ces employés expliquent qu’ayant passé plus de temps dans les champs, ils auraient dû être rétribués davantage, mais leur employeur leur répond qu’il dispose librement de son bien. L’argumentaire des ouvriers s’appuie là aussi sur une interprétation détournée de la foi. Ce n’est pas ce que souhaite le Seigneur.

La foi authentique du chrétien
La Bible définit la foi

Un verset très connu la présente. « Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11/1)
Le Seigneur attend du chrétien qu’il fasse preuve de foi dans sa vie. Il s’agit d’un des principaux critères de la marche dans la vie chrétienne. La Bible montre des personnes exemplaires ayant su s’appuyer sur une foi extraordinaire. L’un des plus grands exemples de la foi, sinon le plus grand est celui d’Abraham et Sara. Abraham reçut une promesse de la part de Dieu. Celui-ci lui fit savoir qu’il aurait une descendance nombreuse. Cette révélation était pour le moins surprenante, car Abraham était âgé de plus de cent ans lorsque Dieu lui réitéra cette promesse, en outre, sa femme Sara avait quatre-vingt-dix ans. Il crut en cette promesse et il fut exaucé. « Abraham eut confiance en l’Éternel qui le lui imputa à justice. » (Génèse 15/6)
David était également un modèle de foi, il dut faire face à Goliath. Il sut renverser ce géant en s’appuyant sur une foi indéfectible. Le Seigneur attend des croyants une mise en pratique de la foi dans leur vie.

La foi profonde dans la vie du chrétien

Contrairement aux exemples initiaux qui ont exposé des cas de foi détournée, le Seigneur souhaite que les chrétiens exercent une foi sincère et profonde dans leur vie. Une foi vivante doit accompagner le chrétien dans son parcours. Dieu désire que nous connaissions une croissance dans notre foi. Il est primordial de l’entretenir, principalement à travers la prière. La foi progresse, grandit chez celui qui la cultive. Elle constitue un soutien majeur dans les périodes de difficulté et d’épreuve. Les exemples de guérison sont fort nombreux dans la Bible. L’un des plus connus est celui de la femme atteinte d’une perte de sang. Elle a la conviction qu’elle sera guérie après avoir touché le vêtement de Jésus. Il le lui confirma : « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » (Matthieu 9/22)
De la même manière que la prière est une puissance, la foi est une richesse. Il faut savoir la cultiver et demander au Seigneur ce qu’il veut nous faire connaître. En outre, croire en la venue du royaume de Dieu est l’un des plus grands actes de foi.

L’Éternel ne s’y trompe pas dans nos sentiments, car il regarde dans les cœurs et non dans les apparences.

La patience de Dieu

Dieu montre sa patience en permanence, notre échelle du temps n’a rien à voir avec la sienne. Devant le Seigneur un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. 2 Pierre 3/8
La patience de Dieu s’étend depuis le début de l’humanité jusqu’à aujourd’hui.

La patience de Dieu envers l’humanité

Noé a été averti du déluge allant s’abattre sur les hommes.
Les hommes ont complètement cédé au péché et à la cruauté lors de cette période. Dieu a usé de sagesse en les mettant en garde à de nombreuses reprises, mais ses recommandations n’ont guère été écoutées. Il s’est alors tourné vers Noé pour lui demander de prendre des dispositions en raison de la colère divine qui allait s’abattre. 
La patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes c’est-à-dire huit furent sauvées à travers l’eau. 1 Pierre 3/20
La patience de Dieu s’est prolongée au jour de Noé, il a été confronté à l’incrédulité, mais Dieu lui a donné raison. Celui-ci a également fait preuve de patience avec le peuple d’Israël.

Dieu s’est montré patient avec son peuple

Il a exaucé la promesse qu’il lui avait faite au sujet de sa libération. Le peuple d’Israël a pu quitter l’Égypte qui le tenait dans la servitude. En dépit des miracles accomplis pour concrétiser cette libération, son peuple a failli en se montrant rebelle et désobéissant. Dieu a néanmoins été indulgent avec lui, Moïse ayant su intercéder pour les siens. Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur, comme tu l’as déclaré en disant : L’Éternel est lent à la colère et riche en bonté. Nombres 14/18
Dieu a secouru et entretenu son peuple dans le désert malgré son manque de reconnaissance.

La patience de Dieu à l’égard de ses serviteurs
La patience de Dieu avec Jonas malgré sa désobéissance

Jonas a reçu un appel très précis. Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi. Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Éternel. Jonas 1/2-3
Ce récit biblique est très connu, malgré son refus d’obéir à sa parole, Dieu va se montrer patient et persévérant envers Jonas. Sa fuite sera mise en échec et à la suite d’un second appel il obéira finalement afin d’amener au salut du peuple de Ninive. Jonas n’était pas parfait, mais Dieu a su agir à travers sa prédication. La semence dépend en définitive de la parole et de l’action de Dieu.

La patience envers les disciples de Jésus

Les apôtres ne se sont pas toujours conformés à ce que Jésus leur demandait. Ils ont failli à de nombreuses reprises. L’un de leurs écarts le plus frappants a eu lieu dans le jardin des oliviers. Jésus leur avait demandé de prier pour lui, or ils se sont endormis. Ils l’ont bien sûr à cette occasion considérablement déçu. Ils ont agi ainsi à plusieurs reprises.
Leur incrédulité lors de la résurrection de Jésus constitue également un écart important. Thomas a d’ailleurs exigé une preuve, Jésus s’est montré très patient envers lui. Avance aussi ta main, et mets-là dans mon côté, ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Jean 20/27
Jésus a maintenu constamment sa confiance envers ses disciples malgré toutes ces circonstances.

La patience de Dieu envers les croyants est l’un des plus grands exemples
de la patience de Dieu

L’exemple de la patience envers Pierre
Jésus savait que la fidélité de chacun qui le suivrait serait rudement mise à l’épreuve. Pierre qui était très proche de lui a illustré cette réalité. Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Luc 22/60-62
Jésus maintiendra sa confiance à Pierre qui sera par la suite l’un de ses plus grands disciples malgré cette défaillance.

La patience de Dieu envers chaque croyant

Chaque croyant, même le plus affermi dans la foi, peut commettre des erreurs dans sa relation avec Dieu. Lorsqu’un péché est commis, c’est culpabilisant, mais la parole de Dieu nous fait savoir que Jésus a pardonné nos péchés. Chaque jour qui passe est une manifestation de la patience de Dieu. Il est patient envers ses enfants et il est prêt à pardonner tout enfant qui lui présente un cœur repenti. 

Dans un monde d’incrédulité et d’ignorance, nous devons plus que jamais nous rapprocher de Dieu et être fermes dans nos convictions. Même si certains estiment que Dieu tarde, cette attente permet à certains d’être renouvelés et de se reprendre afin d’être sauvés.